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  • : Le blog de Hubert ORO
  • : Blog consacré essentiellement à mon activité d'urologue, avec toute fois quelques données personnelles (réflexions, pensées), et des anecdotes.
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21 juin 2013 5 21 /06 /juin /2013 23:23

Les nouvelles ne sont pas très bonnes à hôpital. En effet les finances sont dans le rouge. Il faut savoir que la première dépense d'un hopital est le salaire du personnel. Aussi, quand il faut faire des economies, c'est le personnel qui represente le plus important secteur d'economie. Il y a quelques années le nombre infirmieres leur permettait de passer du temps avec les patients pour parler avec eux, echanger sur des sujets autres que le pure soins. Et l'infirmière  pouvait rester pour verifier que le patient prend bien son traitement quand il le fallait. On comptait 1 infirmière pour 6 a 8 patients. Actuellement, on ne trouve qu'une infirmière pour 10 à15 patients. la conséquence naturelle est que l'infirmière passe moins de temps avec le patient. 

Au bloc opératoire aussi le personnel manque. Les chirurgiens doivent opérer sans infirmière de bloc.  

Dur dur...

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18 juin 2013 2 18 /06 /juin /2013 22:41

Depuis le 15 juin 2011, je professe mon art à l'hôpital d'ARGENTEUIL ( Centre Hospitalier VICTOR DUPOUY). J'y suis le chef du service d'urologie. Je dirige une équipe de 4 urologues. Les conditions de travail et de prise en charge des patient y sont exceptionnelles.

Je suis Praticien Hopsitalier à temps plein avec un exercice publique exclusif.

Je suis également président du Conseil du Bloc opératoire. 

Vous pouvez cliquer sur le lien suivant pour découvrir le site de l'hôpital d'Argenteuil.

http://www.ch-argenteuil.fr/

 

J'ai trouvé mon épanouissement professionnel.

Qu'on se le dise...

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1 septembre 2010 3 01 /09 /septembre /2010 19:09

C'est simple: 01 34 23 24 06

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 22:12

En matière de prothèse génitales de l'homme, il existe des prothèses "péniennes", qui ont pour but de substituer aux corps caverneux défaillants, un système hydraulique, pour palier à une dysfonction érectile (DE). Cette DE est normalement totale et définitive. Ce type de prothèse est proposé en dernier recours, lorsque toutes les autres possibilités de traitement ont échoué. En effet, la substitution des corps caverneux de la verge implique leur destruction.

Comme autre prothèse, il existe la prothèse testiculaire classique, elle aussi de substitution, que l'on propose aux patients qui doivent subir (ou qui ont subi) une orchidectomie totale ( exérèse du testicule), par exemple pour un cancer  ou après une torsion du cordon spermatique. Ces prothèses sont de différentes tailles, pour respecter l'anatomie de chacun.

Il n'existe actuellement pas de prothèse qui aurait pour but d'augmenter le volume du testicule, prothèse purement esthétique, qui viendrait s'ajouter au testicule existant, sans le remplacer. Cette prothèse s'adresserait aux patients qui présentent un testicule de petit volume. Je coordonne actuellement un projet de conception d'une telle prothèse. 

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24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 17:19

En tant que chirurgien urologue pédiatre, je reçois en consultation de nombreux parents qui viennent consulter pour un problème de décalottage chez leur garçon. Aussi je pense qu'il est utile de donner quelques informations sur le sujet.

 

Le phimosis est une pathologiedu prépuce. Il s'agit d'une perte de l'élasticité naturelle de la peau du prépuce, qui aboutit à l'impossibilité de décalotter ( découvrir le gland ). Ceci est a différencier des adhérences préputiales, qui est un accolement de la peau du prépuce avec le gland. Dans ce dernier cas, la peau du prépuce est souple, et le gland peut être découvert mais non complètement car le prépuce reste collé au gland.

 

Le phimosis doit être traité. Les adhérences peuvent être "négligées". En effet, le phimosis est anormal tandis que les adhérences chez le garçon de la naissance jusqu'à la puberté sont physiologiques.

 

Le traitement du phimosis est soit chirurgical, soit médical (sans geste chirurgical).

Le traitement chirurgical le plus classique est la circoncision, qui consiste à retirer totalement le prépuce, ce qui aboutit à découvrir définitivement le gland. La peau du gland va alors se modifier et très légèrement s'épaissir et ainsi résistera plus facilement aux agressions futures ( infections, rapports sexuels...) Il est possible, pour traiter le phimosis, de ne pas retirer le prépuce. On réalise alors une intervention appelée plastie d'élargissement du prépuce, qui a pour principe de sectionner l'anneau rétréci du prépuce. Ceci va permettre un décalottage complet et facile, sans modifier l'anatomie de la verge. De plus le gland reste recouvert du prépuce.

 

Si on choisit de ne pas opérer le phimosis, alors il est possible de proposer un traitement médical basé sur l'application sur le prépuce, d'une crème corticoïde. Celle ci va permettre de restaurer l'élasticité naturelle du prépuce et de pouvoir décalotter. L'effet intervient après une application d'une durée moyenne de 21 jours. A la fin du traitement, il est possible de décalotter mais il persistera  souvent des adhérences.

 

Dans le cas où le garçon présente des adhérences sans phimosis, il est habituel de ne traiter ces adhérences que si elles se sont compliquées d'une infection ( balanite, balanoposthite). L'infection est en réalité provoquée par la non évacuation des sécrétions que le prépuce produit (le smegma, sorte de dépôt blanchâtre et mal odorant).  Dans un premier temps, l'infection est traitée par des bains de DAKIN dilué à 1 pour 10. Une fois l'infection guérie, il faudra procéder à la libération des adhérences. Ce geste est réalisé en consultation, après l'application pendant 1 heure, d'une crème anesthésiante. La libération des adhérences doit être suivie d'un décalottage quotidien dans les jours suivants pour éviter un réaccolement des muqueuses qui ont été séparées.

 

Existe-t-il un moyen de prévenir la survenue d'un phimosis ? Certains prédiatres préconisent une décalottage dès la naissance. Ceci est efficace uniquement si ce décalottage est entretenu par la suite par les parents. Sinon, le phimosis s'installe quasi systématiquement dans les jours qui suivent ce premier décalottage, car le prépuce est traumatisé, et  cicatrisera en refermant l'orifice. D'autres pédiatres estiment qu'il ne faut pas y toucher et envisager un décalottage en douceur ( avec éventuellement l'aide des cortocoïdes) apres l'âge d'un an.

 

LA CIRCONCISION

 

Elle est souvent justifiée médicalement. Elle peut  aussi être souhaitée par les parents, sans que le garçon ne présente de phimosis. Dans ce cas elle est demandée  pour des raisons diverses ( religieuse, rituelle, culturelle, hygiénique ). Dans les deux cas elle est réalisée de la même façon.

La circoncision est faite sous anesthésie générale chez l'enfant. Chez l'adulte elle peut être réalisée sous anesthésie locale pure. En cas d'anesthésie générale (chez l'enfant ou l'adulte), en plus de celle ci, on réalise une anesthésie locale de la verge ( anesthésie pénienne). Ainsi, au réveil, la verge est encore anesthésiée pour plusieurs heures, ce qui permet un réveil sans douleur.

L'intervention est faite au cours d'une hospitalisation ambulatoire. Le patient quitte donc l'établissement 2 à 4 heures après l'intervention, si les conditions sont favorables (99 % des cas).

 

La cicatrisation est obtenue en 7 à 10 jours chez l'enfant,  en 3 semaines en moyenne chez l'adulte. Ce délai plus long est dû à des raisons mécaniques ( mouvements, transpiration...) peu propices à rendre la cicatrisation aisée.

 

Pendant la période de cicatrisation, je préconise l'application d'un corps gras (vaseline)  tous les jours afin d'éviter la formation d'une croûte. Je préconise également une désinfection biquotidienne par un produit non agressif ( Chlorhexidine).

 

Il est important de connaître les règles de prise en charge des frais de l'intervention par la sécurité sociale.

Si l'intervention est médicalement justifiée, la SS prend en charge à 100% les frais d'intervention sauf le forfait journalier qui reste à la charge du patient et qui est remboursé par les mutuelles). Ce forfait est d'environ 18 euros.

La SS verse à l'établissement de santé qui a accueilli le patient, la somme de 574 euros. Si l'intervention n'est pas médicalement justifiée ( religieuse, rituelle...), c'est le patient qui verse cette somme à l'établissement. En effet la SS ( qui est financée par les contribuables) n'a pas vocation à payer la circoncision souhaitée par des parents  pour une raison non médicale.

 

VOILA

 

Dr ORO

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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14 février 2009 6 14 /02 /février /2009 19:07
Je viens de passer 2 journées à écouter un Médecin DIM nous donner les dernières nouvelles de laT2A (Tarification à l'Acte), la fameuse V11. Oh! pardonnez-moi! Il n'est pas certain que vous connaissiez parfaitement tous ces termes. Alors si vous souhaitez approcher quelque peu la complexité du système de santé, je vais essayer de vous la montrer, à travers mon regard. Je peux me tromper bien sûr, et n'hésitez pas à me corriger.

La meilleur façon que j'ai trouvée pour continuer mon propos est de vous mettre dans la situation d'un usager de la santé, c'est à dire un patient, qui consulte un chirurgien dans son cabinet. Le chirurgien fait son travail d'information de diagnostic et de soin. Si le traitement nécessite une intervention chirurgicale, alors là ça se complique. Le patient se rend à la clinique une première fois consulter l'anesthésiste. Il signe le consentement éclairé d'anesthésie. Il revient à la clinique pour l'intervention. Il ramène le consentement éclairé chirurgical, le devis accepté et signé, sa carte sécu, sa carte de mutuelle, ses radios, ses examens ...Le chirurgien amène son aide opératoire (qu'il rémunère lui même). La clinique met à disposition du chirurgien et du patient un bloc opératoire et une infirmière de bloc opératoire diplômée ( IBOD), ainsi que le matériel nécessaire à l'intervention. Cette dernière se déroule et tout ce petit monde se sépare bons amis. Le patient sort de la clinique quelques temps plus tard, passe au service des admissions/sorties, paie le téléphone, la TV, les honoraires complémentaires du chirurgien et de l'anesthésiste (s'il sont conventionnés et secteur 2), la chambre seule (s'il en a demandé une et s'il a été informé du tarif).
Ça, c'est la partie visible de l'iceberg.
Plus opaque, se déroule un autre film avec d'autres acteurs que je vais vous décrire.

La HAS ( Haute autorité de santé) mandate des médecins experts (qui n'ont  souvent d'expert que la prétention), des économistes de la santé, des énarques, des statisticiens pour qu'ils modélisent un système de santé. Ils établissent une classification communes des actes médicaux (CCAM), qui à chaque intervention attribue un somme ( en euro), sensée tenir compte de la complexité du geste opératoire, de sa pénibilité, du caractère urgent etc. Cette somme est versée au chirurgien, via ou non un compte mandataire. Vous remarquerez que le chirurgien perçoit donc pour une intervention donnée une somme d'argent de la part de la CPAM et une autre somme d'argent de la part du patient ou de sa mutuelle ( pour les chirurgiens secteur 2). Le praticien reverse un pourcentage de ses revenus  ( part CPAM) à la clinique pour frais de fonctionnement (de 5 à 10%).

La  HAS demande à la CPAM de rémunérer la clinique. Pour ce faire elle met en place de multiples indices et de multiples critères en fonction desquels la CPAM pourra évaluer et rémunérer l'effort de soin que l'établissement aura déployé pour soigner le malade. Ainsi, le patient est classé en fonction du diagnostic d'entrée ayant motivé l'hospitalisation ( DP) qui se base sur la classification internationale des maladies (CIM 10), en fonction de ses antécédents, de ses comorbidités (CMA), en fonction également des événements survenus au cours de l'hospitalisation et ayant nécessité des soins coûteux (exemple: septicémie, escarre...). Évidemment, l'intervention réalisée au cours du séjour dans l'établissement pèse sur la somme allouée à la clinique pour le séjour en question. A noter que la somme dépend aussi de la durée du séjour. Cependant il existe des bornes basse et haute, ce qui signifie que pour une intervention donnée ( ablation de la vésicule biliaire par exemple) la durée de séjour minimum est de 72 heures et si le patient quitte l'établissement plus tôt  la somme donnée sera minorée. Mais comment savons nous la durée moyenne de séjour pour une intervention donnée? Ces valeurs sont obtenues après observation de groupes homogènes de malades (GHM) et de groupes homogènes de séjour ( GHS). Avant de continuer, une question. Un patient est hospitalisé pour une séjour de 5 jours. Malheureusement, une complication survient et le patient reste finalement 45 jours. Sachant que la borne haute de ce GHS est de 47 jours (c'est à dire qu'à partir du 47ème jour, l'établissement touche un supplément), pensez vous qu'il faille autoriser la sortie au 45 ème jour, ou devrions-nous le garder 2 jours de plus? Eh bien... NON. Car le supplément est infiniment insuffisant pour compenser les dépenses de la clinique pour une journée supplémentaire. Plus vite le patient sortira, moins la clinique perdra d'argent.

A ce stade vous pourriez croire que la clinique est un établissement très lucratif. Pas tant que ça! Car la clinique croule sous les contraintes. Elle est soumise à un un contrôle qualité très sévère (accréditation), portant aussi bien sur la sécurité des patients, sur les protocoles de soins, que sur la tenue des dossiers médicaux, le circuit patient, l'étiquetage des médicaments, la sécurité incendie, la stérilisation des instruments chirurgicaux, le nettoyage des sols...La clinique croule donc sous les dépenses. Dépenses pour mettre aux normes tous les compartiments de la clinique soumis à contrôle de qualité, dépenses pour renouveler le matériel médical, dépenses de maintenance, masse salariale, taxes et autres impôts, pénalités sanctionnant les erreurs de cotation auprès de la CPAM...

Tout ce petit monde est sous l'autorité du directeur de l'agence régionale de la santé (ARS), qui a pouvoir de missionner les établissements publics et privés de sa région, missions selon les besoins de la région en matière de prise en charge sanitaire. L'ARS reçoit des informations sur l'efficience des établissements, taux de mortalité, taux de complications, taux de séjour ambulatoire, accréditation. Avec ces données, elle peut décider de retirer une autorisation d'exercer, une suspension ou des injonctions.

Pour information, le chiffre d'affaire des cliniques a baissé de 6,5% en moyenne nationale depuis 2005. 60% des actes chirurgicaux en France sont réalisés dans le secteur privé. Les hôpitaux licencient, les cliniques recrutent. Des cliniques font faillite. Les hôpitaux en difficulté financière sont sauvés à coup de millions d'euro de subvention. La CPAM est en déficit chronique profond depuis 30 ans. Elle ne peut pas payer grassement tous les acteurs de cette pièce. Pourtant se soigner coûte de plus en plus cher, car les techniques de mise au point des médicaments, des nouvelles imageries, des nouvelles techniques chirurgicales sont coûteuses.

Qu'on se le dise!
Ca va bien, merci. Et vous ?
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8 janvier 2008 2 08 /01 /janvier /2008 22:05
Mes chers amis, en ce début d'année, recevez mes meilleurs voeux de bonne santé, de réussite dans vos projets, et de bonheur pour vous et tous ceux que vous chérissez.
J'en profite pour vous donner une définition du voeux dont l'auteur n'est ni Robert ni Larousse mais Donatien, 5 ans, grande section de maternelle: "un voeux c'est quelque chose que vous souhaitez et qui pourrait se réaliser".
Vous avez tout compris. Qu'on se le dise!
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5 janvier 2008 6 05 /01 /janvier /2008 21:57
Chers amis, Permettez moi de vous annoncer la nouvelle. Je crée un blog, MON blog. 
Je souhaite que cet espace soit un lieu d'échange et de convivialité. 
Au cours de l'exercice de mon métier (je suis chirurgien urologue), je suis amené à  rencontrer pas mal de personnes différentes. Cependant elles ont toutes en commun d'être venu chercher, en plus d'un diagnostic ou d'un soin, d'un traitement, ou d'un simple réconfort, toutes en commun disais-je, une information. Je m'efforce alors de la leur donner, avec la plus grande clarté que mon esprit torturé puisse produire. Et quand, sur le pas de la porte du cabinet, je tends une main bienveillante pour saluer mon patient, je sais qu'il n'a pas retenu plus de 20% de tout ce que je lui ai dit.
Alors l'idée de permettre au patient de revenir vers les 80% d'information restante m'est venue. Mais pourquoi un blog et pas un site internet me direz vous? Tout simplement par simplicité, rapidité, facilité, et curiosité. Je décide de commencer avec un blog et ensuite de voir comment ce vecteur est acceuilli. 
Vous pourrez lire donc dans ce blog, des informations médicales urologiques, des réflexions sur mon métier, son actualité,  des réponses à des questions de patients ou non, et enfin des avis sur l'actualité.
Bonne lecture! Et n'hésitez pas à remuer les petits doigts sur votre clavier.
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